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Première personne du féminin pluriel

Fichier hébergé par Archive-Host.com Les Noues est une comédie. Comme elle parle de femmes avec des femmes qui disent beaucoup de mal des hommes, certaines me disent féministes, d'autres (en général leurs maris ou leurs copains) me disent hypocrite.
Quoi qu'il en soit, elle réunit sur le même plateau, trois femmes adultes et trois adolescentes, ce qui n'est pas si courant. En général, les ados et les adultes, c'est comme la vinaigrette : ça n'est homogène que tant que ça secoue bien fort...

Comme il n'y avait pas d'homme au départ de cette aventure, j'en ai réinjecté un en cours de route (parce qu'on a beau dire, même s'ils ne sont pas parfaits, ils manquent cruellement quand il n'y en a plus) et pour faire bonne mesure, il endosse tous les rôles. Il faut bien reconnaître que ça ne le rend pas beaucoup plus sympathique mais bon... c'est comme ça.

Il y a donc dans cette pièce, six personnages féminins et une foule de personnages masculins, mais qui peuvent (doivent ?) être joués par un seul et même comédien.
Cette pièce a été créée par la Compagnie Acte Un. Grâces lui en soient rendues ! On peut se la procurer en version numérique chez tous les bons fournisseurs d'internet.

 

Ah oui, j'oubliais : c'est une pièce de Pierre Launay.

On peut en consulter un extrait ici.

Pour l'acheter

à la FNAC

Chez Amazon

 

Préface

Les Noues est une commande de Florence Delorme pour un atelier composé de trois femmes adultes et de trois adolescentes. Il fallait une pièce pour les faire jouer ensemble, si possible sans rôle de travesti (les femmes qui font du théâtre en ont parfois assez de jouer des rôles d’hommes pour palier leur absence).
J’ai donc imaginé cette situation : un temps de loisirs dont les hommes sont absents.

La pièce était plus qu’à moitié écrite lorsqu’un homme est arrivé qui a demandé s’il n’y aurait pas un petit rôle pour lui là-dedans. Bien lui en a pris : il a hérité de tous les rôles masculins de l’affaire. 

J’ai tiré le nom du lieu de celui d’un village où j’ai habité quelques temps : Les Noës. Il y avait là des « noues », c’est à dire des zones marécages provenant de sources souterraines. L’idée que de l’eau circulant sous la terre créé des mouvements chthoniens, m’a toujours beaucoup plus, et je trouve que c’est une bonne métaphore pour désigner ce qui dérange et inquiète les hommes dans la féminité. Et puis, Les Noues, C’est un peu la première personne du pluriel au féminin…
Quant aux femmes qui s’expriment ici, elles sont assez caricaturales certes. Mais j’ai comme excuse que bien souvent, dans la « vraie vie », les hommes le sont encore plus. 


Pierre Launay.

Les Noues
Tag(s) : #Catalogue, #Théâtre
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